Un spa trop longtemps en pause, c’est un peu comme une voiture laissée sur le bas-côté : il finit toujours par râler quand on tente de le relancer. Là, sous sa bâche, il attend ses bulles, en silence — mais la question demeure : combien de semaines peut-on lui imposer ce sommeil sans risquer la mauvaise surprise ?
Il y a les prudents, qui vident tout et surveillent leur spa comme du lait sur le feu. Et puis il y a ceux qui tentent le diable : un jacuzzi laissé à l’abandon sous prétexte que “tout est automatique”. Mauvaise idée. L’eau stagnante n’a jamais protégé les joints, et les tuyaux sans vie ne connaissent ni repos ni pitié. Derrière l’apparence paisible, l’ennui s’installe : combien de temps avant que l’inactivité ne vienne gripper l’équilibre ?
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Hivernage du spa : pourquoi une période d’inutilisation est parfois nécessaire
Le monde du bien-être adore le spa en toutes saisons. Pourtant, la pause hivernale n’a rien d’un caprice : elle répond à une réalité technique et climatique. Un spa gonflable ou un spa rigide ne vit pas le froid de la même façon. Le gel guette les canalisations, fragilise les joints, menace la structure. S’arrêter devient alors une stratégie, pas un luxe.
Deux voies s’offrent à vous pour traverser l’hiver : l’hivernage actif ou le passif. L’actif ? On garde l’eau, mais on baisse la température et on continue la filtration. Le passif ? On vide tout, on sèche chaque recoin, on protège chaque élément. Pour le spa gonflable, pas de suspense : il faut le démonter et le mettre à l’abri. Le spa rigide, lui, peut braver le plein air, si et seulement si la protection est sans faille.
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- Laisser un spa sans eau sans protection, c’est prendre le risque de voir les composants internes se fissurer ou s’user prématurément.
- Le gel reste l’adversaire numéro un, surtout si l’eau stagne dans les conduits.
Choisir la bonne méthode dépend de la nature du spa, de son exposition, du climat local. L’hivernage bien mené protège les équipements, éloigne les bactéries et promet une reprise sans accroc quand les beaux jours reviennent.
Combien de temps un spa peut-il rester inutilisé sans risque ?
Arrêter un spa, c’est simple en apparence : il faut pourtant garder l’œil ouvert. Le spa gonflable ne tolère aucun relâchement : dès que l’automne pointe, il réclame vidange, séchage intégral, rangement à l’abri du froid et de l’humidité. Sinon, le biofilm et les moisissures s’invitent à la fête, attaquant la structure souple et les tuyaux.
Le spa rigide, lui, supporte quelques semaines de repos, parfois jusqu’à deux mois, si l’hivernage actif est irréprochable : température abaissée, filtration quotidienne, traitements réguliers. Passé ce délai, mieux vaut opter pour la vidange totale et couvrir chaque composant. Sinon, bactéries et dégradation des joints risquent d’écourter la belle saison suivante.
- Le gel peut fendre canalisations, pompes et structure en quelques nuits seulement.
- L’absence d’entretien transforme l’eau stagnante en paradis pour biofilm, bactéries et moisissures.
- Dès qu’on dépasse deux mois sans utilisation, l’hivernage passif s’impose, surtout face à des écarts de température marqués.
Que le spa soit souple ou rigide, il ne supporte pas d’être négligé. Même en pause, vérifiez régulièrement l’état des filtres et des joints, sous peine de mauvaises surprises au redémarrage.
Facteurs qui influencent la durée d’hivernage idéale
La durée idéale pour laisser un spa au repos dépend de plusieurs variables. Température extérieure, exposition au vent, humidité : dans le grand froid, il faut muscler la protection. Un spa rigide peut rester dehors plus longtemps, à condition de laisser la filtration tourner chaque jour. Le spa gonflable, lui, préfère l’intérieur et la chaleur d’un garage.
Un antigel bien choisi protège vos canalisations et équipements : versez-le dans les buses, le drain, le skimmer, le compartiment du filtre. Ajoutez une couverture isothermique et une housse appropriée pour repousser la pluie et la neige.
L’eau aussi réclame son équilibre : un pH entre 7,2 et 7,8, un TAC entre 80 et 120 ppm. Cela limite la corrosion et la prolifération bactérienne. Même à l’arrêt, continuez l’entretien : brome, chlore, oxygène actif, afin de garder une eau saine si l’hivernage est actif.
- Pour les spas rigides à l’extérieur, la filtration doit tourner au moins une heure par jour.
- La couverture isothermique évite les pertes de chaleur et protège contre les saletés.
En combinant ces précautions, vous adaptez la durée d’hivernage à vos contraintes, tout en assurant la longévité du spa et la tranquillité de vos futurs bains.
Conseils pratiques pour préserver votre spa pendant une longue pause
Un hivernage sans faille commence par un nettoyage rigoureux. Retirez chaque résidu, videz totalement l’eau et séchez attentivement liner, buses, jets. Ce geste limite moisissures et craquelures, surtout pour les spas gonflables.
Pour les modèles gonflables, dégonflez à l’aide d’un adaptateur, pliez le spa, puis rangez-le dans un endroit sec, aéré, à l’abri du froid et des rongeurs. Une housse de rangement ou une bâche thermique protège des écarts de température comme de l’humidité ambiante. Évitez d’empiler des objets lourds dessus : la structure souple n’apprécie pas la pression.
Côté spa rigide, laissez-le dehors si la protection est à la hauteur : couverture thermique, bâche d’hivernage, voire abri, pergola ou parasol pour freiner la météo. Nettoyez filtre, pompe, couvercle, tapis de sol. Fermez les jets, inspectez les joints, assurez l’étanchéité.
- Des produits d’entretien adaptés freinent la prolifération des bactéries, même durant la pause.
- Un système de filtration propre garantit une eau saine et évite les mauvaises odeurs au redémarrage.
Le spa gonflable séduit par sa simplicité, mais réclame un soin particulier au moment du rangement. Prendre le temps de le préparer, c’est s’offrir la promesse de bulles retrouvées, dès que l’envie de chaleur revient titiller vos soirées.
